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Le savoir-faire nucléaire français s’exporte en Turquie

Le savoir-faire nucléaire français s’exporte en Turquie

Une centrale nucléaire française à Sinop (Turquie)

Nucléaire français: Le savoir-faire nucléaire français s’exporte en Turquie. A Sinop, sur les bords de la Mer Noire, la Turquie va édifier une centrale nucléaire, la seconde du pays et ce sont Areva et Mitsubishi qui ont été choisis pour la construction du projet. Ce dernier  d’un coût de 17 milliards d’euros, comprend la construction de quatre réacteurs fournissant à terme 4,5 gigawatts. La mise en service est prévue pour 2023 et c’est GDF SUEZ qui assurera l’exploitation. Lire la suite

La filière nucléaire française reprend des forces.

Trois ans après Fukushima, la filière nucléaire reprend des forces.

A l’issue de la catastrophe de Fukushima, beaucoup de pays ont différé ou annulé leurs programmes nucléaires. Trois ans plus tard, exceptées l’Allemagne et l’Italie la plupart des pays renouent avec l’atome. Lire la suite

Nucléaire Royaume-Uni : 2 réacteurs EDF-Areva pour un contrat de 19 milliards d’Euros

19 milliards d’Euros, c’est le montant du contrat « historique » signé entre le gouvernement britannique et EDF-Areva associés avec deux groupes chinois pour la construction de 2 réacteurs nucléaires au Royaume-Uni de type EPR.

ED0F au Royaume-Uni pour un contrat historique sur le nucléaire!

EDF devrait détenir 45 à 50% du projet et Areva 10%. Les deux groupes chinois China General Nuclear Corporation (CGN) et China National Nuclear Corporation (CNNC) détiendraient ensemble, 30 à 40%.

Il s’agira de réacteurs de 3e génération (réacteur européen à eau pressurisée), fourni par le groupe public français Areva. Les deux réacteurs EPR auront une puissance de 3,2 GW.

La construction des deux réacteurs EPR compensera l’arrêt d’une série de centrales électriques au charbon et de réacteurs en fin de vie. Ils devraient aider Londres à réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Les deux EPR devraient fournir, à eux seuls, jusqu’à 7% de la demande d’électricité au Royaume-Uni.

D’ici à 2025, plus de 40% des centrales du Royaume-Uni devront fermer alors que les besoins en électricité ne cessent de croitre. Le nucléaire couvre aujourd’hui environ 18% de la demande en électricité du Royaume-Uni, et il devrait fournir près de 40% de la production d’électricité britannique d’ici 2030.

Le Royaume-Uni a parallèlement garanti à EDF un prix de vente de l’électricité durant 35 ans. Ce prix sera fixé à 89,50 livres par mégawatt/heure. Ceci, au cas où EDF décide de poursuivre son projet de construction de deux autres EPR en Angleterre. Sinon, le prix de vente s’élèvera à 92,5 livres. Ces montants, très élevés par rapport aux cours actuels de l’électricité outre-Manche, inquiètent les consommateurs, même si, selon EDF et le gouvernement britannique, « l’électricité produite sera compétitive avec celle produite par les futures centrales au gaz ainsi qu’avec d’autres sources d’énergie faiblement carbonées ». « Il est estimé que le nouveau programme nucléaire britannique permettra aux ménages d’économiser 74 livres par an en prix courant d’ici à 2026-30″.

Le groupe Areva, pour qui l’opération est un succès majeur, n’avait fourni jusqu’à présent que quatre exemplaires de son réacteur dernier cri. Les deux EPR anglais portent donc à 6 les ventes d’Areva pour ses réacteurs. EDF a engagé les premières études pour la construction de deux autres réacteurs EPR toujours en GB.

Les prochains marchés pour la filière française du nucléaire pourraient bien être l’Afrique du Sud et la Pologne. Le premier régulièrement frappé par les coupures géantes veut construire pour 9000 MW d’ici 2030, soit 6 EPR. Le second, vise les 6000 MW.

Nucléaire Royaume-Uni - United Kingdom Nuclear power plans map

Programme Nucléaire Royaume-Uni (wikipedia)

En savoir plus sur le programme nucléaire au Royaume-Uni

Alliance Areva, Mon-Atom et Mitsubishi Corp.

Areva s’allie avec Mon-Atom et Mitsubishi Corp.  pour le développement de mines d’uranium en Mongolie.

Les alliances sont de mise, y compris dans des domaines sensibles et stratégiques comme le nucléaire et son environnement. Ainsi Areva, leader mondial dans son secteur, vient de signer un partenariat avec le mongol Mon-Atom et le japonais Mitsubishi Corp. Pour l’exploitation de gisements d’uranium en Mongolie.

Mine d'uranium

Mine d’uranium

Cette alliance Areva, Mon-Atom et Mitsubishi Corp, « co-entreprise » qui porte le nom de Areva Mines LLC, sera détenue en majorité (66%) par Areva et à 34% par la société publique nucléaire mongol Mon-Atom. Un accord de prise de participation de Mitsubishi Corporation a également été signé sans qu’on en connaisse la dimension.

La direction de Areva, insiste sur le fait que cet accord va permettre à la fois de poursuivre la diversification de ses activités minières et aussi de développer le secteur de l’uranium en Mongolie où la compagnie a déjà mené des travaux de prospection dans deux gisements dont les ressources sont évaluées à 60 000 tonnes.

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